Orientalisme savant et stratégie romanesque dans l’espion turc de J. P. Marana

Auteurs

  • Abdellah Jarhnine Laboratoire de Littérature générale et comparée Imaginaires, textes et cultures UMP Oujda Maroc

DOI :

https://doi.org/10.60590/PRSM.itec-iss2.51

Mots-clés :

Langue, entre deux, stratégies romanesques

Résumé

La question de la langue ne s‟est jamais posée avec autant d‟insistance comme elle l‟a été dans l‟Espion du Grand Seigneur de Marana (1684). Ecrit d‟abord en italien, le roman a été vite traduit en d‟autres langues européennes et notamment en français et la traduction avait fini par déclasser la version originale. Mais la question de la langue vaut au roman une place dans l‟imaginaire entre deux lorsqu‟elle devient partie prenante dans l‟intrigue du roman. Le but de cette communication est de démontrer comment à une époque où le classicisme connaissait ses heures de gloire, Marana choisit de renouer avec la définition la plus médiévale du roman. L‟Espion turc serait donc la mise en langue romane d‟une correspondance rédigée en arabe. Ce contact entre deux langues opposées ne cessera pas d‟avoir un impact sur la langue du roman publié. La réminiscence de ces origines supposées dans le texte final nécessitait la conception d‟une rhétorique nouvelle où la langue participe des deux langues à la fois.

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Publiée

2020-12-19

Comment citer

Jarhnine, A. (2020). Orientalisme savant et stratégie romanesque dans l’espion turc de J. P. Marana. Innovation, Technologies, Education Et Communication, (2). https://doi.org/10.60590/PRSM.itec-iss2.51